11 juillet 2018

Bolivie : des dinosaures aux alligators !


Bonjour à tous,

Après notre woofing, nous avons donc pris la direction de Torotoro, un village connu pour le parc national qui l’entoure et dans lequel on peut trouver de nombreuses empreintes de dinosaures. On était impatients de découvrir ça et on n’a pas été déçus ! Les empreintes sont hyper impressionnantes, quand on les voit on réalise vraiment qu’il y a des millions d’années (!!!) la planète était habitée par ces monstres gigantesques (jusqu’à quarante-cinq mètres de long et vingt-cinq mètres de haut pour les brontosaures). Les empreintes ont été marquées dans la boue, qui s’est solidifiée au fil du temps, et couverte d’autres couches de sédiments qui les ont protégées… jusqu’à aujourd’hui ! Incroyable !


Celui-là était carnivore
Ce sont les traces d'un brontosaure... Les empreintes des pattes arrière recouvrent partiellement celles des pattes avant.


À Torotoro, il y a vraiment des dinos partout !
La réconciliation !
Mais Torotoro, ce ne sont pas que les dinosaures, ce sont aussi des paysages rocailleux magnifiques (on se répète, depuis le début du voyage, quand on parle des paysages, non ? 😉). Et la plus grande grotte de Bolivie, dans laquelle on est entrés en mode touristes, on s’imaginait une balade facile comme c’était le cas dans les grottes laotiennes… J’avais même gardé mon sac à main, alors qu’on s’est finalement retrouvés à faire de la spéléologie et à se contorsionner dans les anfractuosités qui constituaient notre chemin. On a adoré (mais la prochaine fois, je laisserai mon sac au vestiaire ! 😉).

Notre bolide pour le tour













Après quelques jours à Torotoro, on a enchaîné deux jours de bus pour rejoindre La Paz, où on est restés quelques jours pour se remettre de tous ces trajets éprouvants avant d’en entamer un nouveau (le bus, en Bolivie, c’est rude !). Une chose marquante dans ce pays, c’est sa diversité de paysages et de climat : on passe sans cesse du chaud au froid, notamment en fonction de l’altitude. Et à Rurrebanaque, notre destination suivante, nous avons atterri en plein climat tropical. Il s’agit en effet d’une région proche du bassin amazonien (parce qu’il y a aussi l’Amazonie en Bolivie). Après le froid de La Paz (à 3500m d’altitude), ça fait un choc ! Positif, le choc, on a eu la sensation d’être de retour en Asie du Sud-Est. L’humidité, la chaleur, les odeurs, les palmiers… Un vrai bond en arrière dans le voyage qui nous a fait super plaisir !

La Paz

La Paz 
Elles sont comiques les boliviennes, avec leurs carrures de fou, leurs chapeaux melon, leurs larges jupes et leurs baluchons muticolores !



Rurrebanaque (Rurre pour les intimes)

À Rurre
À Rurre, nous réservons un tour dans la « pampa de Yacuma » qui permet de voir des animaux dans leur milieu naturel. L’excursion fait trois jours, on la case donc juste après la victoire des diables contre le Brésil (youhou !), histoire d’être rentrés à temps pour la demi (snif !).
En matière d’animaux, on est servis ! Le Yacuma, c’est une rivière de la région, dans et autour de laquelle on trouve : des milliers d’oiseaux magnifiques, des alligators, des caïmans (des centaines et des centaines, il y en a partout !), des dauphins roses d’Amazonie, des capibaras, des singes, des anacondas, des piranhas… On se promène sur notre pirogue à moteur en compagnie de notre guide Juan et de six autres touristes, on se fraie un chemin entre les alligators et les caïmans (j’exagère à peine, il y en avait vraiment partout). On se baigne aussi, malgré les crocos tout près, les piranhas qu’on ne voit pas dans l’eau brune, et les anacondas qui rodent sans doute au fond de l’eau… On fait confiance à Juan quand il affirme qu’à proximité des dauphins on ne risque rien ! On avoue : la chaleur torride et le fait que le guide se jette à l’eau lui aussi nous aident beaucoup à nous lancer.

Trouverez-vous le croco sur cette photo ? Indice : il n'est pas dans l'eau !

Juan






Alligator ou caïman ? No sé !


Dauphin rose d'Amazonie


Capibaras
Serere

Retour dans le noir... Le point rouge sur la photo est un œil d'alligator éclairé à la lampe de poche... Il y avait des yeux rouges partout c'était super impressionnant ! 
Le deuxième jour, on part à la recherche de l’anaconda (non sans se demander si c’est vraiment une bonne idée, cette histoire !) et on se retrouve à patauger dans des marais sous un soleil de plomb. Il paraît que le serpent géant aime ce milieu, on le lui laisse ! La marche est épuisante mais fructueuse : on finit par apercevoir le brillant des écailles noires de l’anaconda, quelques secondes avant qu’il ne s’enfuie. La rencontre aura été brève !
L’après-midi, c’est pêche au piranha. Et ça mord, ça mord ! Il paraît qu’il suffit de dix piranhas pour tuer un homme, et si leurs dents sont impressionnantes, leur petite taille nous laisse dubitatifs quant à leur capacité à nous tuer. Bon, on ne va pas vérifier, on fait confiance au guide et on évite de sauter dans l’eau !

À la chasse à l'anaconda
Trouvé ! (Bon, on avoue, il est bien caché !)
Piranha









Pour l’instant, nous sommes de retour à Rurre. Notre prochaine destination : le lac Titicaca, avant de passer au Pérou, dernier pays de notre tour du monde.

À bientôt,

Sophie





Bébé croco







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