04 août 2018

Du Lac Titicaca à Cuzco


Plaza de Armas à Cuzco
Bonjour à tous,

À l’heure où je vous écris, notre voyage touche vraiment à sa fin, on prend l’avion dans… cinq jours ! Mais avant ça, petit retour en arrière, direction la Bolivie...

Il y a trois semaines, nous avons décidé de quitter le climat tropical de Rurrebanaque et de retourner à l’hiver bolivien au bord du Lac Titicaca. Sur la route, il nous faut traverser un bras du lac dépourvu de pont. Du coup, on descend du bus pour prendre un bateau, pendant que notre bus… fait de même ! C’était un spectacle étrange de voir une armée de bus traverser l’eau sur ce qui ressemblait fort à des radeaux en bois prêts à couler sous le poids de leurs étranges passagers. Zut, on n’a pas pensé à prendre de photos !

La traversée se fait sans dommage, on réembarque dans notre bus, et on arrive bientôt à Copacabana, touristique ville bolivienne au bord du lac. On a tous entendu parler du Lac Titicaca, cette immense étendue d’eau qui s’étale entre la Bolivie et le Pérou à presque 4000m d’altitude. Quand on le découvre pour de vrai, on comprend d’où vient sa renommée, le spectacle est vraiment impressionnant ! On se croirait face à la mer…

Isla del Sol sur le Lac Titicaca

Isla del Sol sur le Lac Titicaca

Ilsa del Sol sur le Lac Titicaca
Le lendemain, on essaie d’échapper à la transmission de la finale de la coupe du monde qui ne nous tente pas du tout (on se demande pourquoi, en tant que bons belges 😉). Peine perdue : toutes les télés, toutes les radios, tous les restaurants, tous les cafés, tous les bouis-bouis la retransmettent, on n’y échappera pas ! 

Notre objectif, c’est de rejoindre le Nord de l’Isla del Sol et de faire la randonnée qui la traverse jusqu’au Sud. Au moment de prendre nos billets de bateau, on déchante : à cause d’une dispute entre les trois communautés qui habitent l’île, le Nord est fermé aux touristes. Bon, qu’à cela ne tienne, on se limitera au Sud. On embarque sur un radeau déguisé en jet et une heure et demi plus tard, nous voici arrivés ! L’île est superbe, on peine un peu pour en atteindre le sommet (on est à quatre-mille mètre d’altitude et ça grimpe sec !). Les paysages rappellent un peu la Corse. C’est beau, on en profite pendant deux jours, on finit par mettre les voiles à cause du froid (la journée ça va, la nuit ça caille !) et à prendre la direction du Pérou. Ça y est, on y est, le dernier pays de notre voyage !



Isla del Sol

Coucher du soleil sur l'Isla del Sol
On décide de mettre directement le cap sur Cuzco. On s’offre un bus de luxe pour nos dernières douze heures de bus et on se promet que ce sera le dernier long trajet. On commence à fatiguer du manque de confort des transports (même si pour le coup, notre bus cama est vraiment tout confort !).

Le lendemain matin, on arrive à Cuzco et on est très agréablement surpris. On savait la ville touristique, on ignorait qu’elle était magnifique ! On y pose nos valises durant une dizaines de jours, durant lesquels on prendra quand même la peine de faire deux excursions.

Cuzco

Cuzco

Place San Blas à Cuzco

Plaza de Armas à Cuzco
La première à Pisac, petit village de la vallée sacrée, dominé par sa citadelle inca et entouré de magnifiques paysages. 

Pisac

Pisac

Pisac

Pisac

La citadelle Inca de Pisac

Pisac
Puis à la Montaña de Colores, que des dizaines de photos affichées dans les restos de la ville nous ont donné envie de découvrir. Pourtant, on est un peu déçus : il y a des milliers de touristes, on se marche dessus, le paysage est joli mais l’expérience gâchée par la foule. En une année de voyage, c’est la première fois que ça nous arrive, d’être gênés par la foule… dont on fait partie, bien sûr. Peut-être parce que la saison touristique bat son plein au Pérou ?

Bienvenue à la Montana de Colores

La montée à 5000m d'altitude, on souffre !

On a atteint le sommet, mais on n'est pas les seuls ! ;-)
Montaña de Colores





Bon, il nous reste quand même encore quelques jolis paysages à découvrir avant ça, dont le Machu Picchu qu’on a gardé pour la fin. On a hâte !! 😊

A bientôt pour la suite (et la fin...) de nos aventures,

Sophie

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