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Quartier Akihabara , le "quartier électronique" |
Bonjour tout le monde,
Ça fait bientôt deux semaines que nous avons posé nos
valises au Japon, il est temps de vous faire part de nos premières impressions !
Trois heures d’avion séparent Pékin de Tokyo. Lorsque nous
arrivons au bout de notre trajet aéroport-métro, il est 22h, il fait nuit noire,
et nous avons l’impression d’avoir changé de pays mais aussi de monde. La
première chose qui nous frappe, c’est à quel point Tokyo est une ville…
silencieuse. Pas de coups de klaxons, peu de monde dans la rue, quelques
voitures électriques qui ne font aucun bruit… Quel changement après Pékin, quel
calme, quelle sérénité ! (Notre auberge se trouve dans le quartier d’Asakusa
et l’ambiance y est très différente de Shibuya, Shinjuku ou autre Akihabara qui
grouillent de monde et brillent de partout).
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Quartier Asakusa avec sa Sky Tree |
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Temple Senso-ji à Asakusa |
À Tokyo, tout nous paraît facile. Certains japonais parlent
anglais, les occidentaux sont présents en nombre, tout est organisé,
compréhensible… Et Google est de retour, ce qui facilite énormément nos
déplacements (on n’a même plus besoin de nos guides de voyage qui étaient
indispensables en Chine pour savoir comment se rendre d’un point A à un point
B). C’est reposant mais on se sent moins dépaysés, on a presque l’impression
d’être de retour à la maison.
En Chine, nous avons rencontré peu de voyageurs et sommes souvent
restés à deux, dans l’impossibilité de discuter avec autrui autrement qu’avec
des mimiques ou des signes. À Tokyo, nous rencontrons des voyageurs partout.
C’est agréable de pouvoir échanger, discuter, découvrir, même si pour le moment
nous discutons surtout avec des européens et peu avec des japonais.
Tokyo est immense, un vrai fourbi de petites maisons
engoncées entre de grands immeubles. Il y a les quartiers qu’on connaît grâce
aux films, avec de la lumière et de la publicité partout ; il y a des
espaces remplis d’ordinateurs aux couleurs criardes où des japonais, jeunes et
vieux, viennent se « relaxer » pour y jouer à des jeux dont les règles
nous échappent totalement ; il y a des temples et des sanctuaires ;
il y a des magasins seven-eleven où on prend l’habitude d’acheter des pique-niques
de riz fourré ; il y a des sushis, des makis, des sashimis, de la soupe
miso ; il y a des quartiers qui évoquent un peu New York ; il y a le
plus grand passage pour piéton du monde où se pressent des centaines de
personnes (dont nous 😊) ;
il y a des immenses magasins sur huit étages qui vendent des tonnes et des tonnes
de trucs informatiques…
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Shibuya et son immense passage piéton |
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Tokyo depuis le Metropolitan Government Building |
Après avoir passé une petite semaine à Tokyo, on a pris un
bus pour la ville de Fujikawaguchiko, où se trouve un des cinq lacs qui entourent
le Mont Fuji. Il paraît qu’on ne peut pas quitter le Japon sans avoir vu
Fuji-san, alors on décide d’aller lui rendre visite. Et il se fait prier, avec
son titre de plus haute montagne du Japon. Il a décidé de se cacher derrière
les nuages et de ne pas montrer le bout de son nez. Comme on est obstinés et
qu’on a du temps, on y reste quelques jours, jusqu’à ce que les nuages se
déchirent et laissent la place à un beau soleil. On l’aura vu, le Mont Fuji,
étonnante montagne qui semble un peu seule au monde, et qui paraît petite sur
les photos malgré sa hauteur de 3776m !
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Vue sur le Mont Fuji depuis le lac Kawaguchiko |
Aujourd’hui, à l’heure où je vous écris, nous avons quitté
Fujikawaguchiko et rejoint Kyoto en stop. C’était une aventure en soi et une
première pour moi, qu’on a abordé sur un mode un peu trop touristes. On n’est
pas passés loin de dormir une nuit sous un pont à 250km de notre objectif. Et
puis finalement, un gentil japonais qui se rendait justement au même endroit
que nous nous a emmenés jusqu’à la porte de notre hôtel à proximité de Kyoto !
Il paraît que la culture japonaise est unique au monde, très
particulière, mais en tant que touristes, on n’y a pas vraiment accès. On
retire nos chaussures et on les laisse à l’entrée des hôtels et auberges, on
mange avec des baguettes, on boit de la soupe miso, on fait des signes de tête
pour dire bonjour-merci-au revoir-merci-merci, on tend les choses à deux mains,
on les reçoit à deux mains aussi (enfin, quand on n’oublie pas…), dans les
restaurants ça crie « arigato gozaimas » (merci beaucoup) dans tous les sens, avec plus ou moins de force
mais toujours sur le même ton… Mais le reste – c’est-à-dire le principal – de
la culture japonaise, il nous échappe. On a donc hâte de débuter notre première
semaine de travail à la ferme pour partager la vie dans une famille japonaise le
temps d’une grosse semaine. Demain après-midi, nous avons rendez-vous à 16h
avec le fermier qui viendra nous chercher à la gare et puis… et puis on verra,
on n’a même pas pensé à demander en quoi consisterait notre travail ! 😊 Ce qui est sûr, c’est qu’après avoir passé
un mois et demi à visiter, marcher, lire et écrire… On a hâte de mettre un peu
la main à la pâte, de se sentir utiles, de travailler un peu (oui oui 😊)…
À bientôt,
Sophie
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Jardin du Palais impérial à Tokyo |
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Les souhaits déposés près des temples et sanctuaires, dont le contenu nous fait parfois bien rire |
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La taille des chambres au Japon |
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Euh... |
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Mais... Pourquoi ??? :-) |
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Lac Kawaguchiko |
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